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le juif

traditions, à la religion des autres n’entre pas dans ces cervelles. C’est vous qui devez vous soumettre au Juif, vous plier à ses coutumes, supprimer tout ce qui le gêne.

De cette société du passé, remarquez-le, ils veulent bien accepter tout ce qui flatte leur vanité ; ils recherchent avec un grotesque empressement les titres militaires de barons et de comtes qui vont à ces manieurs d’argent comme un chapeau de femme à un singe. Il n’est pas d’abject tripoteur ou de marchand de chaînes de sûreté appartenant de près ou de loin à Israël, qui ne soit au moins chevalier de la Légion d’honneur[1]. Mais là s’arrête la condescendance ; dès qu’un de nos usages les choque il faut qu’il disparaisse[2].

Le droit du Juif à opprimer les autres fait partie de sa religion, il est pour lui un article de foi, il est annoncé à chaque ligne dans la Bible et dans le Talmud.

  1. L’avidité des Juifs pour les croix n’a d’égale que leur insolence vis-à-vis des gouvernements qui les leur ont accordées. En 1863, les Archives israélites s’apitoyaient sur le chagrin qu’éprouvaient les Israélites à porter des décorations comme Isabelle la Catholique, Saint-Nicolas de Russie, les saints Maurice et Lazare et demandaient « qu’on rendit le nom de ces décorations plus laïque. »
  2. L’oppression du Juif, la nuance, je crois, est bonne à signaler, n’est pas la maîtrise en quelque sorte inconsciente de l’être supérieur, c’est l’oppression de l’inférieur qui s’impose à l’élite par je ne sais quelle obstination grossière, quel mépris tenace et sourd de la liberté d’autrui, quel vouloir persévérant dans les détails les plus minuscules. Qu’est-ce qui n’a pas subi un jour ou l’autre cette tyrannie d’en bas qui ressemble un peu à l’entêtement de la cuisinière qui, si le maître est faible, finit par lui faire manger tout ce qu’il ne peut pas souffrir ?.

    Les Goncourt ont merveilleusement dépeint cet envahissement graduel du Juif dans Manette Salomon, où l’on voit un grand artiste qui en arrive peu à peu à être annihilé, réduit à rien, foulé aux pieds par une drôlesse israélite qui s’est introduite dans son atelier, comme les Juifs se sont introduits en France, par la pitié.