Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/430

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découverte intéressante au point de vue de l’influence du type et de la race, en recherchant la famille de la plupart de ceux qui furent mêlés à ces horreurs, mais la France, alors, avait d’autres préoccupations. Livrée à la Prusse par les Juifs allemands qu’elle avait accueillis, saignée à blanc par Gambetta, déshonorée dans ses glorieux souvenirs militaires par Simon Mayer et les démolisseurs de la colonne Vendôme, elle allait se jeter dans les bras d’autres Mayer et d’autres Simon, elle envoyait le Bamberder à la Chambre, elle décorait le Juif Stern, elle se pâmait d’admiration devant les Rothschild qui allaient l’exploiter à fond.


Pas un homme de la majorité n’entrevit cette situation. Ce qui manqua à ces hommes qu’on appelait des cléricaux, ce fut simplement d’être chrétiens. Pas plus que les politiques de la Restauration, ils ne comprenaient la parole de l’Ecriture que nous avons déjà citée et qu’il faut toujours répéter, car elle est l’alpha et l’oméga de l’homme d’État : Discite justitiam moniti, avertis par les événements, apprenez la justice. » C’est sur la justice que revient sans cesse ce grand docteur en politique, Bossuet, « le seul, dit Doudan, dans son style toujours un peu précieux, qui eût pu faire le discours du trône de Dieu, si Dieu souffrait un gouvernement représentatif… » « Quand je nomme la justice, écrit Bossuet, je nomme en même temps le lien sacré de la société humaine, le frein nécessaire de la licence, l’unique fondement du repos, l’équitable tempérament de l’autorité et le soutien favorable de la sujétion. Quand la justice règne, la foi se trouve dans les traités, la sûreté dans les commerces, la netteté dans les affaires. » Ailleurs, il indique les conditions essentielles de l’équilibre social en une ligne plus éloquente et plus précise en sa sublime