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INTRODUCTION


Forsan ex nobis exoriatur ultor !


Taine a écrit la Conquête jacobine. Je veux écrire la Conquête juive.

À l’heure actuelle, le Jacobin, tel que nous l’a décrit Taine, est un personnage du passé égaré au milieu de notre époque ; il a cessé d’être dans le mouvement, comme on dit. Le temps n’est plus que nous ont dépeint les Goncourt, où « ce que l’architecture a de merveilles, ce que la terre a de magnificences, le palais et ses splendeurs, la terre et ses richesses, la forêt et ses ombres étaient les jetons de cette Académie de sang : — la Convention. »

Quand il veut se nantir lui-même, le Jacobin d’aujourd’hui échoue misérablement. Voyez Cazot, voyez Marius Poulet et Brutus Bouchet ; ces purs hirsutes et mal peignés n’ont pas eu la légèreté de touche qu’il fallait pour réussir. Figurez-vous un pick-pocket qui ferait des bleus à ceux qu’il fouillerait, marcherait sur la queue des chiens ou casserait des carreaux au moment d’opérer, tous les regards se porteraient sur lui et la foule le poursuivrait en criant : « hou ! hou ! »

La seule ressource du Jacobin, en dehors de ce