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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/359

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II


LES PROTESTANTS


Dans la guerre faite à Dieu, l’élément protestant a joué, lui aussi, un rôle considérable et dont il est impossible de ne pas tenir compte dans ce tableau d’ensemble de la persécution religieuse.

Ce rôle a été surtout hypocrite et cauteleux. Nous avons signalé plus haut cette manie qui consiste a affubler certains personnages d’une épithète qui finit par faire corps avec eux ; l’épitète d’austère accompagne généralement le mot Protestant. Pourquoi ? On ne l’a jamais su au juste. Rien, au contraire, n’est moins austère que le Protestant.

Sans apprendre rien de nouveau a ceux qui ont habité l’Angleterre et qui connaissent les infamies sans nom que commettent sournoisement les Anglais et ces Anglaises ont toujours le mot shoking ! à la bouche, les révélations de la Pall Mall Gazette ont bien mis en relief le caractère du Protestant, achetant pour les souiller les petites filles de six ans et allant chanter ensuite des psaumes hérétiques.

Dans la vie politique, l’austère Protestant est, par excellence, l’homme de la fourberie et du mensonge.

Freycinet félin, onctueux, caressant et trompant tout le monde, ne donne guère l’idée d’une de ces figures rigides qui répugnent aux compromis et repoussent toute lâcheté morale.

Nul n’a jamais été moins austère que ce Jauréguiberry qui, préoccupé uniquement d’assurer aux siens un avan-