Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/385

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N’est-il pas intéressant, en tout cas, tristement intéressant, il est vrai, de voir les Protestants, qui ont commencé par haïr l’Eglise, en arrivera à haïr le Christ, à renverser partout son image, à interdire qu’on apprenne son nom aux enfants ?

Pour pénible qu’elle soit à nos yeux, cette évolution n’en est pas moins logique. L’époque actuelle a, du moins, cet avantage de dissiper toutes les équivoques, de faire éclore tout ce qui est en germe au fond des choses. Le Protestantisme va où il devait aller, il trouve le but qu’il devait trouver en suivant le chemin qu’il a pris ; il scelle son alliance avec le Juif dans ce reniement de la croix, dans ce crachat jeté à la face du Divin Maître, qui était l’acte d’initiation dans la Franc-Maçonnerie templière, aïeule et source de la Franc-Maçonnerie d’aujourd’hui.