Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/421

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entre dans la catégorie de ces phénomènes à la fois moraux et physiologiques qu’a étudiés M. Ribot, dans son livre sur l’Hérédité ; on peut dire à leur sujet ce que dit Montaigne : « Quel monstre est-ce que cette goutte de semence de quoy nous sommes produits et qui porte en soy les impressions, non de la forme corporelle seulement, mais des pensements et inclinations de nos pères[1] ? »

Je n’ai point vu cependant ce point traité dans ce livre de l’Hérédité physiologique, qui n’est pas sans valeur, quoique la conception générale manque d’élévation ; je n’ai rencontré qu’un dithyrambe de M. Candoles, qui croit qu’un État juif serait la réalisation de la Salente idéale. Ce monsieur a maintenant dans la France actuelle l’État de ses rêves. C’est du propre !

Quoi qu’il en soit, cette haine héréditaire fait comprendre ce qui se passe sous nos yeux et qui serait absolument Incompréhensible autrement. Le déchaînement d’invectives, de grossièretés, de violences contre le Christ, la Vierge, l’Eglise, le Clergé, ne répond effectivement à aucun sentiment réel de la population ; il est absolument factice, il est organisé par les Juifs avec l’habileté qu’ils mettent à organiser autour d’une affaire financière, grâce à leurs journaux, un courant de fausse opinion publique. Nous avons vu l’opération se faire sous nos yeux. Il y a dix ans, même après la Commune, vingt mille hommes suivaient le cortège funèbre du Frère Philippe et les ouvriers, les moins religieux, parlaient avec affection et respect des bons Frères qui les avaient élevés et avaient fait d’eux d’honnêtes gens.

  1. A l’appui de ce caractère presque inexorable de l’hérédité, rappelons les curieuses observations d’un médecin de Francfort qui avait remarqué que beaucoup de Juifs naissaient circoncis.