Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/448

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gorges chaudes et dans lequel le nom de Dieu est supprimé de tous les passages d’auteurs classiques dans lesquels il figurait.

Petit poisson deviendra grand
Pourvu que Dieu lui prête vie.

Ainsi parle La Fontaine.

Petit poisson deviendra grand
Pourvu qu’on lui laisse la vie.

Ainsi s’exprime Giedroye qui obéit lui aussi à l’instinct de sa race en déshonorant et en mutilant les chefs-d’œuvre que la France a produits quand les Juifs, grâce à Dieu, n’avaient pas accès chez nous.

Cette haine de Dieu arrive à la monomanie. Au mois de février 1885, nous voyons reparaître Camille Dreyfus qui soulève au Conseil municipal un débat grotesque. Il veut proscrire Victor Hugo de l’école parce que le nom de Dieu se trouve dans les œuvres du poète, qu’on y parle de la prière, qu’on y rencontre des vers comme ceux-ci :

Donnez, riches, l’aumône est sœur de la prière…
Donnez, afin que Dieu qui dote les familles…

Le Conseil municipal approuve ce Juif et une enquête sévêre est prescrite.

C’est le Juif Lyon Allemand qui, au mois de mars 1885, dénonce au Conseil municipal un professeur de Chaptal, M. Pellissier, qui jouissait de l’estime de tous. Quel était le crime de ce savant ? On ne lui reprochait pas d’avoir violé la neutralité de l’école, d’avoir communiqué ses idées à ses élèves, il avait simplement usé de son droit individuel, de la liberté de penser dans ce qu’elle a de plus sacré, en pu-