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ger à la Revanche, elle ne doit plus avoir d’armée, mais simplement une immense gendarmerie destinée à maintenir l’ordre. »

Nous n’étions pas en 1894 aussi avancés qu’à l’heure présente. La Chambre protesta énergiquement contre un tel langage, qui avait été dénoncé et flétri à la tribune par M. Paschal Grousset (qui vote maintenant pour Galliffet).

Galliffet eût été rayé des cadres de l’armée, si le général Mercier n’avait pas eu la générosité de défendre le triste personnage qui devait, plus tard, être implacable pour Négrier auquel on ne pouvait reprocher que de déplaire à l’Allemagne.

Ce qui excitait l’indignation de tous alors est devenu le programme du gouvernement, maintenant que la Juiverie se croit sûre de la victoire. Il faut que l’armée française n’existe plus, pour que