Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ont donnée est bien supérieure à ce qu’ils ont reçu en se couvrant de honte par-dessus le marché.


En l’acceptant pour exact, le chiffre de soixante millions dont Cornély parle en ricanant n’aurait rien que de très modéré.

Qu’est-ce que soixante millions ? Un de nos chéquards les plus distingués, Jules Roche, qui est un homme de valeur comme Burdeau, et qui a été, lui aussi, en un certain sens, une victime des Juifs qui lui ont enlevé son honneur en échange d’une somme tout à fait dérisoire, a écrit dans le Figaro une série d’articles où les chiffres sont éloquents et évocateurs d’idées comme des personnages de roman.

Ces chiffres sont pleins de cliquetis, de tumulte et d’épouvantes, ils ont des bruits d’armées formidables en marche, des roulements de convois interminables se succédant sur les chemins de fer et sur les routes. : il semble, à les regarder, voir la vieille Europe secouée sur sa base et se ruant à des luttes comme en ont vu les âges qu’on a appelés barbares parce qu’on n’avait pas encore perfectionné les engins de destruction.

Savez-vous à quel chiffre se monterait pour l’Allemagne, les frais d’une entrée en campa-