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dont le doz grand, et large Soutient d'un mont la trop pesante charge.
Qui d'Amour blame les edictz, Semble ces Geans, qui jadis
Des plus hauts montz une echelle erigerent, Et les manoirs celestes assiegerent.
Ne crains-tu point qu'il se courrousse? Ne crains-tu point que de sa trousse
Te darde un traict enpenné de fureur, Pour se vanger d'un si cruel erreur?
Ou vas-tu, Muse? si grand' Ire Ne convient à la douce Lyre.
Tu es trop humble, et de trop petit son
Pour accorder si tragique chanson.
De Porter les Miseres et la Calumnie. Au Seigneur Christofle du Breil.
Ode XII.
Rien n'est heureux de tous poinctz en ce Monde. L'air, et le feu, le ciel, la terre, et l'onde Nous font la guerre, et les justes