Page:Du Bellay - L'Olive et quelques autres oeuvres poeticques, 1549.djvu/60

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ta Liqueur tant bonne,

  Ce Poetique Veu
  Te consacre, et ordonne.
  Je te salue Pere,
  Qui tout Soucy deffent,
  Soubz, ton Regne prospere
  Fay vivre tes Enfans.

Celuy, qui sceut les Boys,

  Et les Rochers attraire,
  Qui fist les trois Aboys
  Tous ebahiz se taire,
  Sceut au prix de sa Teste,
  Combien est perilleux
  Blamer la Saincte feste
  De ton Nom merveilleux.

Sans Jarretz se trouva

  Le brave Roy de Thrace,
  Et ta force eprouva
  L'Echionnee Race.
  Bien que tu sembles estre
  Au Ryz, Banquetz, et Ieux
  Plus idoyne, qu'à dextre
  Aux Combatz outraigeux.

Rhete, cest inhumain

  D'une horrible Machoire
  Renversé par ta Main,
  Feut temoing de ta gloire:
  Quand les filz de la Terre
  Ozerent s'avancer
  Pour