Aller au contenu

Page:Du Bois - Notice sur le chevalier de Clieu et bibliographie du café.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
10
BIBLIOGRAPHIE DU CAFÉ.

véritable Encyclopédie de la médecine, eut raison de ranger les écrivains par ordre de chronologie, ordre auquel, tout en le copiant complètement, M. de Méry a eu tort de substituer le classement alphabétique. M. Chaumeton termine ainsi son article : « Parmi les autres écrits moins importants qu’il eût été fastidieux d’énumérer, il en est quelques-uns dont je crois devoir citer les auteurs. Ceux-ci ont tracé l’histoire, la description, la préparation, les vertus du Café : tels sont Togni, Langen, Blégny, Houghton, Antoine Jussieu, Ludolf, Civinini, Gmelin, Ellis, Ottleben, Buc’hoz, Gentil, etc. Ceux-là ont essayé de prouver que l’usage habituel de cette boisson est très-nuisible : tels sont Duncan, Gayant, Nilscher, Zannichelli, Ittner, Eloy, etc. Bradley a regardé le Café comme un excellent prophylactique des maladies contagieuses, et même de la peste ; Biet a fait l’éloge du Café volatif ; Constantini, Forster, Weickard, Christ, et beaucoup d’autres ont indiqué, comme propres à remplacer le Café, une foule de substances indigènes dont aucune ne peut soutenir la comparaison. »

Aux vingt ouvrages cités par M. Chaumeton, nous en avons ajouté quelques autres dont il n’avait point parlé, et qui avaient échappé à ses savantes investigations :

I. Meisner est auteur d’un Traité du Café, qui fut imprimé en 1621.

II. Strauss (Laurent) : Dissertation inaugurale, qui a pour titre : De potu Coffeæ. Giessen, 1666, in-4o. et Francfort, même année et même format.