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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/218

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frère. — Celle de Mailley, subsistant aujourd'hui dans MM. Terrier de Santans et Terrier de Loray.

M.-J.-E. Faivre du Bouvot eut à partager la succession de son père avec ses frère et sœur, et ne put ainsi conserver qu'une partie des propriétés dépendantes de l'ancienne seigneurie des Chauvirey et autres lieux. Il eut, tant pour le préciput que lui assurait le testament de son père que pour sa part héréditaire, le château de Chauvirey-le-Vieil avec ses dépendances et tout ce qui s'y rattache comme convenance, le domaine du Bouvot, les bois, la ferme de la Noue-Jean-de-Bussières, et quelques autres propriétés éparses ; il possédait déjà, par donation de son aïeule Catherine-Françoise Régent, la maison d'habitation qui avait appartenu à celle-ci à Chauvirey-le-Vieil, et diverses propriétés tant dans cette commune qu'au Bouvot. Il racheta de sa sœur Mme de Lémont la ferme de la Brûlée, dont il fit planter en bois à peu près la moitié, c'est-à-dire 25 hectares, en 1827, environ cent vingt ans après son défrichement et sa mise en culture par suite du dépérissement de la forêt qui l'avait couverte antérieurement, et dont il ne restait plus que des vestiges lors de l'acensement, sous condition de mise en culture, dont l'acte est à la date du 20 janvier 1703. D'autres fermes sur les Chauvirey et sur la Quarte ainsi que le grand moulin de Chauvirey-le-Châtel furent depuis rachetés par ses fils ; tout le reste a été vendu en détail à diverses reprises.

M.-J.-E. n'eut que deux fils : Marie-Antoine-Alphonse, né le 7 décembre 1802, et Jean-Charles-Marie-Jean-Baptiste, né le 21 décembre 1804, pour lesquels il fut le meilleur et le plus dévoué des pères, comme il avait été