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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/53

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d'Humbert, archevêque de Besançon ; — dans une autre de Frédéric, empereur des Romains, datée de 1189, on voit figurer au nombre des témoins pris parmi les plus illustres gentilshommes de la province, Guido de Chawis ; — R.de Chavisio se trouve également nommé parmi les plus illustres seigneurs auxquels le même empereur adresse une charte de 1193 ; — Guido, Vuillelmus, Hugo et Stephanus de Chavys figurent comme témoins dans une charte d'Étienne comte de Bourgogne, de la même année[1].

A la fin d'une donation à l'abbaye de Montbenoît par Jean de Joux en 1170, on lit : « Cujus rei testes sunt Humbertus de Cis (Scey), miles et maritus sororis ejus Richardus avenculus ejus de Chawes[2]. »

Renaud de Chauvirey était grand-maître de l'ordre du Temple en 1226.

Un autre Renaud de Chauvirey est nommé comme l'un des premiers et des plus considérables gentilshommes de la province, dans une lettre de 1337 de l'empereur Frédéric II au comte de Bourgogne et à la noblesse de cette province[3].

Messire Guillaume de Chauvirey, chanoine-comte et procureur de l'illustre chapitre de Lyon, fut l'un des chevaliers de Saint-Georges dès la fondation de cette confrérie en 1390, et le huitième en ordre. Un autre Guillaume de Chauvirey, aussi comte de Lyon, en était également, et presque tous les membres de cette famille y sont entrés depuis.

  1. Lettre touchant Béatrix de Chalon, pp. 127, 87, 99 et 100
  2. Histoire de Pontarlier, par Droz, p. 262
  3. Béatrix de Chalon, p. 73