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Page:Du Camp - Les chants modernes, 1855.djvu/308

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Les progrès me servent d’escortes,
Et quand je veux ouvrir les portes
Les plus solides, les plus fortes,
Mieux qu’un Dieu je fais pleuvoir l’or !

De moi jaillira l’étincelle
Qui doit éclairer l’avenir ;
Il faut que de mes flancs ruissèle,
Comme un fleuve que rien ne cèle,
La paix que chacun doit bénir,
La paix qui ne doit plus finir !

Dans son pays nul n’est prophète ;
Je le sais, aussi je m’apprête
À ne voir célébrer ma fête
Que dans longtemps, dans bien longtemps !