Page:Du Flot - Les mœurs du tigre, récit de chasse, 1886.djvu/3

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roces. On donne généralement au lion la priorité en force et en courage. L’élégant romancier Méry, qui a raconté une Inde de sa création, a narré quelque part un combat entre un lion et un couple de tigres. À son dire, les trois animaux moururent, — ce qui est vraisemblable ; mais le lion, sans doute pour sauvegarder sa dignité, mourut le dernier.

Sincèrement, de tels parallèles sont puérils et dénués de fondements. On aime encore à établir un rapport entre l’éléphant et le tigre, ennemis jurés, qui, toujours selon les raconteurs fort à l’aise, se livrent, à l’état sauvage, d’épiques combats. —