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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/292

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PERVERSE

dans les bras l’une de l’autre, et pleurèrent et s’embrassèrent…

Vêtues de noir, elles revinrent en France, où l’on parla beaucoup d’elles. Paula et Suzanne furent de tous les échos mondains, de toutes les fêtes, de toutes les célébrités.

Leurs noms étaient accolés… à cause de la famille.

Puis elles se quittèrent.

Tous et toutes étaient également las.

Bien que Suzanne fût enchantée d’être libre, à cause de son nom, Madame veuve Johnson, elle se crut obligée de se couvrir de respectability.

De Plombières qui s’était présenté à son hôtel fut flanqué à la porte avec tous les honneurs qui lui étaient dus. Au contraire, elle accueillit gentiment de San-Pedro venu pour affaires. D’ailleurs, il ne partit point sans avoir eu le plaisir de se laisser prendre.

Elle pouvait bien aimer un peu son beau-gendre, après tout !