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PERVERSE

Paula jeta un regard derrière elle, un regard inquiet, et, une des dernières, dit adieu à ce navire, à cette cabine, à l’homme qu’elle ne voyait pas, qu’elle n’avait pas revu de tout le jour, et, inconsciemment, se trouva à terre, donna un ordre à un cocher de voiture venu à sa rencontre, et seule, bien seule, lasse maintenant, effroyablement lasse, se trouva dans un autre monde, dans une rue, parmi des maisons, avec un soleil miroitant dans les feuilles libres d’immenses platanes.