étaient en chemin, il était moins coupable, et je lui pardonne. Quand à la dite argenterie, nous vous faisons savoir que suivant nos ordres, elle se remet actuellement aux trésoriers ordinaires.
Cette déclaration de l’empereur surprit agréablement tous les ministres. Ils l’en félicitèrent tous en commun par un écrit fait exprès : et l’on apprit avec joie, tant à la cour que dans les provinces, la facilité du prince à se rendre aux remontrances.
Voilà ce que rapporte dans une glose historique un de ceux, qui, sous les ordres de l’empereur Cang hi, a présidé à l’édition du recueil d’où ces pièces sont tirées. On cite en marge deux auteurs de réputation, qui disent que ce n’était pas la première fois qu’Hien tsong avait fait sur cette matière des ordonnances, qu’il était bien aise qu’on n’observât pas. Ils parlent de cet empereur comme d’un prince décrié dans l’histoire, pour aimer à recevoir, et pour se laisser gouverner par ses eunuques. Ce dernier mal était sans contredit le plus grand, dit Hou yn, et le principe de l’autre. Li kiang et les autres auraient mieux fait dans leur remontrance, d’aller droit à la racine du mal. Faute de cela, leurs remèdes n’eurent qu’un assez mauvais effet.
Prince, qu’il me soit permis de vous représenter avec respect, que la doctrine de Foë n’est dans le fond qu’une vile secte de quelques peuples barbares. Ce n’est que sous les derniers Han qu’elle s’est glissée dans notre empire. Du moins est-il très certain qu’anciennement elle n’y était point