Dépêche-toi d’avouer tout.
Je m’en vais tout avouer. (Il chante.)
Avoue donc vite, si tu ne veux mourir sous les coups.
Le voici, le voici. (Il chante.) Nous délibérâmes tous deux ensemble sur le moyen de sauver l’orphelin.
C’est assez dire qu’il a un complice. O, vieux misérable, tu dis : nous étions deux ; l’un, c’est toi ; qui est l’autre ? Si tu dis la vérité, je te donne la vie.
Tu veux que je te le dise ? Je vais te contenter. (Il chante.) Son nom est venu sur le bout de ma langue, mais je l’ai fait rentrer.
Tching yng, ceci ne te regarderait-il point ?
Holà ! vieux fou, ne vas pas calomnier l’innocent.
O Tching yng, qu’as-tu à craindre ? (Il chante.)
Tu en as nommé deux ; pourquoi n’en dis-tu mot ?
KONG LUN (Il chante.)
C’est que tu m’as tellement fait battre, que j’en suis devenu comme fou.
Si tu ne parles, je vais réellement te faire assommer.