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Page:Du halde description de la chine volume 4.djvu/514

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de rochers. C’est un détroit fort serré, le long duquel coule la petite rivière proche laquelle nous avions campé ; nous la passâmes et repassâmes plus de vingt fois ; après être sortis du détroit, ce n'était plus qu'un chemin plat, dans une belle plaine, où est située la ville de Houhou hotun, où nous allâmes coucher. La rivière coule vers l'ouest ; sur la fin du détroit nous vîmes beaucoup de faisans. Houhou hotun est à 40 degrés 54 minutes. Je ne marquerai pas le reste de la route depuis Houhou hotun jusqu'à Peking, parce que je l'ai déjà marquée dans deux autres de mes journaux ; et que d'ailleurs ce n’est qu'un désert qui est sans habitations, sans rivières, sans terres cultivées, et sans arbres. Il n'y a pas par conséquent grande observation à faire. Nous arrivâmes à Peking le treizième d'octobre.