Page:Du halde description de la chine volume 4.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de dire que notre dispute dura, jusqu'à ce qu'il eût reçu la réponse que lui fit le père Suarez. Il en fut content, et il commença à avoir meilleure opinion des langues d'Europe, c'est-à-dire, qu'il les plaça immédiatement au-dessus de la sienne, encore voulait-il mettre la chinoise entre deux ; mais je protestai fortement contre cette injustice, alléguant la multitude des équivoques qui se trouvent dans la langue chinoise. — Hé bien, je vous l'abandonne, dit-il en riant, les Chinois qui n'aiment pas à être contredits sur cet article, sauront bien se défendre. Ainsi finit l'entretien que le père Parrenin eut avec le fils aîné de l'empereur sur la langue tartare, et il suffit, ce me semble, avec ce que j'ai dit auparavant, pour faire connaître le génie de cette langue.


VOYAGES DU PÈRE VERBIEST à la suite de l'empereu