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Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/188

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TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE

neaux triangulaires, comme l’on en voyait au faîte des palais de Ramsès-Meïamoun.

Une autre caractéristique de l’architecture égyptienne est le pylône. Le voici également, placé aux abords des demeures, aussi. À Dienné on en a fait un motif d’ornementation des façades. Celles-ci se montrent décorées par de grands contreforts de forme pylônique. On est tout d’abord tenté de croire que ces contreforts sont destinés à consolider l’édifice. Mais il suffit d’interroger les architectes locaux pour se convaincre que leur adjonction est toute décorative. Au reste, les maisons des gens riches présentent seules ces appliques. Les autres n’en sont pas moins solides. Sur certaines façades, deux de ces pylônes sont reliés à leur sommet par une plinthe saillante et rappelant le propylée. Enfin dans l’ensemble, les constructions présentent une harmonie de proportions, une symétrie dans la distribution des motifs ornementaux, qui tiennent incontestablement de l’art, et leur ampleur, leur massivité,