épargnés. Bien que n’étant plus entretenus, mais éventrés, depuis soixante-cinq ans exposés aux déluges destructeurs des tornades, ces pans de glaise sont restés debout tels que les laissèrent les démolisseurs.
Seules les tombes vénérées de l’esplanade ont été respectées
par ceux-ci, et cette circonstance semble avoir décidé du
parti à tirer de ces ruines. Elles forment aujourd’hui un cimetière
ou plutôt un charnier dans lequel J’ai passé de
vue intérieure :
nombreuses heures en recherches. La première fois que je
m’y aventurai, je ne pensais guère me trouver au milieu de
tombes et de cadavres. De ci, de là, on aperçoit, pointant du
sol irrégulièrement, des tuyaux en terre cuite rouge, les mêmes
qui en ville servent de gouttières ou canalisent les eaux