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TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE

des folies du ciel, et sur leurs bords, échelonnées, immobiles, les aigrettes alignées semblent des colliers de perles roses. Puis tout cet enchantement s’effondre dans la brusque obscurité des tropiques.

Adieu, amis qui susurrez des prières inconnues à mes lèvres. Adieu, île étrange, au milieu des terres, et non au milieu d’une mer ou d’un fleuve. Adieu, Mère de Tombouctou. Adieu, Dienné l’Égyptienne, à qui je dois l’inconcevable jouissance d’avoir vécu, en cette fin du dix-neuvième siècle, dans un cadre pharaonien.