pas tomber de pluies pendant six ou huit années consécutives ?
Le costume subit de même une transformation. Leurs yeux
n’étaient pas habitués à la terrible réverbération du blanc désert,
ni leurs poitrines aux tempêtes de sable. Pour remédier
à ces maux quotidiens, ils adoptèrent une coiffure faite de
deux voiles : l’un, le nicab, qui s’enroule autour du front et
descend sur les yeux en manière d’abat-jour ; l’autre, le litham,
touareg avec le inicab et le litham.
qui, depuis les narines, couvre toute la partie inférieure
de la figure jusqu’au vêtement. On le voit, l’hygiène est la seule
raison de cet accoutrement mystérieux qui a conduit les savants
à rechercher pour les Touaregs d’extraordinaires origines.
La preuve en est non seulement dans leurs propres