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Page:Duboscq - L'élite chinoise, 1945.djvu/45

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le reste du monde se renouvelait sous l’influence de l’esprit scientifique.

L’histoire de la Chine nous montre les lignées impériales s’abâtardir après deux ou trois générations d’hommes de valeur. La décadence, cette fois, commença au début du XIXe siècle à la cour de l’empereur Kia-King. Les conséquences ne tardèrent pas à s’en faire sentir sous le règne de son fils Tao-Kouang. Le prestige de la Chine était alors grandement atteint par les conditions des traités signés à Nankin (1842) avec les Anglais, à Wanghia d’abord et à Whampoa ensuite avec les Américains.

L’empereur Tao-Kouang meurt en 1850. Son fils Hien-Fong, un incapable, doit à son tout signer avec les Anglais et les Français les traités de Tien-Tsin (1858) et la convention de Pékin, en 1860.

D’autre part, dès 1850 avait éclaté la révolte des Taï-ping qui ne devait être complètement réprimée qu’en 1864.

Un mouvement xénophobe suivait que la célèbre impératrice Tseu-Hi devait activer, tandis que son neveu, l’empereur Kouang-Siu se montrerait favorable aux réformes. De là une tragédie de Cour qui devait se terminer par la mort presque simultanée de ces deux personnages au milieu de novembre 1908.

Mais avant cela, bien des difficultés et des épreuves