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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/105

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tive des bureaux de poste étrangers ; nous voyons actuellement siéger à Pékin depuis le 26 octobre 1925, — assez irrégulièrement il est vrai à cause des circonstances défavorables, mais sans se rompre — la conférence douanière décidée à Washington en vue de procurer à la Chine un supplément de revenus pour le relèvement des droits de douane[1]. Une autre conférence également décidée à Washington, s’est ouverte à Pékin, le 12 janvier dernier, pour examiner la délicate question du privilège d’exterritorialité dont jouissent en Chine dix-sept puissances[2]. Toutefois, à la différence de la conférence douanière qui est née d’un traité

  1. Outre les huit puissances du traité de Washington, il y a en face de la Chine à cette conférence : la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Espagne qui ont adhéré au traité du 6 février 1922. L’exclusion de l’Allemagne, qui dérive du traité de Versailles et du traité de Washington, de la Russie, qui dérive du traité de Washington, des nouveaux pays de l’Europe Centrale et de ceux de l’Amérique du Sud qui dérive de l’absence de traités douaniers entre eux et la Chine, complique la situation et la rend pleine d’imprévu dans ses conséquences.
  2. La Belgique, le Brésil, l’État libre du Congo, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Japon, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, la Suède, la Suisse.