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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/122

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s’exerce parallèlement à celle des laïques.

Nous avons en Chine un héritage récent à faire fructifier : l’héritage d’œuvres allemandes d’enseignement. Déjà, avant les troubles boxers de 1900, mais surtout après, de nombreux professeurs allemands s’employèrent dans les écoles chinoises, principalement dans les écoles militaires de Pékin, Tien-Tsin, Tsinan-Fou, Nankin. L’ancien ministre d’Allemagne à Pékin, comte Rex, réussit à introduire la langue allemande dans l’enseignement chinois ; il encouragea la fondation d’écoles sino-allemandes et fit appel aux commerçants allemands pour les soutenir. En 1901, s’ouvrit à Tcheng-Tou, dans la lointaine province occidentale du Seutchouen, une de ces écoles ; la même année une école supérieure s’ouvrit à Tsing-Tao dans le Chan-Toung. Cette ville abrita bientôt le plus grand nombre d’écoles allemandes ; enfin une importante école s’éleva sur la concession française de Changhai. Cette dernière ne fut d’abord qu’un hôpital auquel on adjoignit, en 1905, une école d’ingénieurs qui était à peine achevée en 1914.

Or, aux termes du traité de Versailles (partie