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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/124

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notre histoire et où nous avons enseigné nous-même. Cette innovation donna une forte impulsion à l’enseignement du français dans les écoles chinoises.

Il fut un temps qui n’est pas si éloigné où un mandarin ne parlait en fait de langue étrangère que la nôtre et en tirait gloire ; à présent, le fonctionnaire qui sait notre langue sait aussi l’anglais ; l’enseignement de cette langue s’est beaucoup répandu au cours de ces vingt dernières années. Cependant nous avons, disséminés sur le territoire des dix-huit provinces, et sans compter ceux des possessions extérieures, des établissements d’enseignement tels que ceux des jésuites à Changhaï et aux environs, les pensionnats des autres missions à Pékin, Tien-Tsin, Nankin, Hankéou, Canton, Yunnan-Fou, Tchong-King ; notre Institut et notre École municipale de Changhaï, nos écoles laïques de Yunnan-Fou et de Mongtseu, notre École de médecine de Tcheng-Tou et les nombreuses petites écoles tenues dans les localités plus ou moins importantes de l’intérieur par des missionnaires isolés ; enfin l’Université franco-chi-