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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/16

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rieux besoin de synthèse s’impose aux gouvernants de tous les pays, pour se reconnaître parmi les peuples de là-bas grâce à la connaissance des conditions particulières à chacun d’eux. Car quelle que soit l’uniformité qui, du fait de la civilisation moderne et des progrès matériels généralisés, gagne les sociétés, l’idée sur laquelle nous sommes souvent revenu et qui montre, à notre sens, la complexité du problème et sa profonde unité, n’en subsiste pas moins. Cette idée est celle de la pérennité des races, c’est-à-dire de la survivance de leur fonds moral quels que soient les morcellements qu’elles aient subis et les apports qu’elles aient reçus ; d’où la relativité des rapprochements qui s’opèrent entre elles et de la similitude qu’elles présentent.

C’est pourquoi, autant par goût que dans l’espoir d’aider dans la mesure de nos forces ceux qui assument la lourde tâche de gouverner, nous étudierons ici un des aspects actuels, et certainement le plus grave, de la pensée chinoise ; nous tenterons, devant l’attitude de la Chine en face des Puissances, le ratta-