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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/53

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entre certains marchés chinois et les États soviétiques limitrophes, pendant que le gouvernement chinois qui ne croit plus avoir aucun avantage à garder une attitude hostile aux Soviets, fait savoir au ministre de Russie à Pékin, le prince Koudachef, que l’ancienne représentation diplomatique et consulaire russe en Chine n’a plus sa raison d’être. En conséquence, le diplomate russe notifie au Waichiaopou (ministère des Affaires étrangères chinois) qu’il considère sa mission comme terminée, et le gouvernement chinois opère, en exécution d’un décret du 23 septembre, la saisie des concessions et immeubles consulaires russes sur toute l’étendue du territoire, l’immeuble de la légation de Russie à Pékin restant provisoirement sous la garde du corps diplomatique.

En 1921, 1922 et 1923, les Soviets essayent vainement de conclure un traité avec le gouvernement chinois ; ce n’est que le 31 mai 1924 que Karakhan, leur représentant à Pékin depuis 1923, y parvient.

Sous l’impulsion de ce dernier, la propagande bolchéviste se montra plus active. Le