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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/55

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coup possèdent un lopin de terre et qui ne pensent certainement pas à devenir communistes. C’est donc sous la forme nationaliste et anti-étrangère seulement que le mouvement qui s’y développe pourrait entraîner dans une action révolutionnaire et sur des promesses fallacieuses de bien-être, une masse d’ignorants sans cohésion et sans défense, des soldats trop nombreux, mal payés et mécontents et surtout cet élément social, encore restreint mais inflammable et tout nouveau en Chine, les ouvriers de l’industrie.

Cependant, « y a-t-il un mouvement bolchévique considérable en Chine, se demandait Karakhan au milieu de l’année 1925 ? Non. »

« Nous avons, poursuivait-il, de l’influence ici, je veux dire dans les Universités et dans la Y. M. C. A. Nous en sommes fiers et nous n’essayons pas de le cacher, mais le mouvement communiste en Chine est très limité ; nous avons ici une situation que je peux définir : engagement d’arrière-garde dans la lutte des ouvriers ; ce n’est pas un engagement d’avant-garde. Le peuple chinois bataille encore pour ces choses