ce nationalisme ne le deviendra qu’après 1911, sur le territoire de la République, quand ayant atteint son premier but, le renversement de la dynastie, il tendra au second, l’affranchissement des tutelles ou des influences étrangères. Car tel est le programme de nos nouveaux nationalistes, contrairement à celui des Taïping qui ne consistait qu’à abattre la dynastie des envahisseurs.
Cependant, au dire de certains, les deux buts se confondaient déjà dans la révolution de 1911.
« On s’est d’abord quelque peu moqué, en Europe, écrit M. Ferrero, de la République d’Angora et de la République de Pékin ; on a cru y voir une singerie maladroite d’élèves stupides, s’appliquant à copier des modèles pour eux incompréhensibles. Il se pourrait que les républicains turcs et chinois aient su ce qu’ils faisaient, mieux que leurs critiques d’Europe ne le supposent. La république n’a été dans les deux pays, qu’une machine de guerre du nationalisme contre l’influence étrangère. Telle est d’ailleurs, un peu partout, la fonction des ins-