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Page:Duboscq - Syrie, Tripolitaine, Albanie, 1914.pdf/18

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Etat a retenir les événements et 4 maintenir son prestige au loin, par la continuité de son effort matériel et la volonté d’accroitre sa clientéle.

L’intérét qui s’attache actuellement & Beyrouth nest pas seulement politique, il est plus que jamais économique. Rien ne me l’aurait fait mieux comprendre que le voyage de cette ville a Damas, par le chemin de fer 4 voie étroite et a crémaillére qui de Beyrouth franchit le Liban.

Quelques minutes seulement aprés le départ on commence 4 monter, tant la montagne est proche, et a mesure que l’on s’éléve le panorama de la mer et du golfe se développe plus radieux. Les parties cultivées étagent leur terre rouge ot le minerai de fer est trés abondant; les foréts touf- {ues et grises d’oliviers alternent avec les aligne- ments de muriers au feuillage clair. Tout repose dans la lumiére tandis que le train avance, a raison de 12 kilométres 4 l'heure. Au vingt-cin- quiéme kilométre nous sommes au col de Baidar, point culminant de la ligne de Beyrouth & Damas, a 1480 métres d’altitude. La se trouve un tunnel aux extrémités duquel la neige, Vhiver, s’amon-