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Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/102

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P. V.

Je ne peux pas vivre avec ma conscience,
II me fait peur d’aller où sont les maudits.
J’ai bien renoncé pourtant au Paradis,
— Cuirassons nos lâches cœurs d’insouciance.

Veux-tu du vin ou du rhum ?
Ou des potions qui donnent la folie ?
Dis-moi donc un moyen sûr, pour que j’oublie
Cet horrible. In secula seculorum !

Le Remords avec sa voix de mélodrame.
Je l’entendrai lorsque sonnera mon glas
Jetons cet enragé sous un matelas,
Essayons d’étouffer sous la chair notre âme.