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Page:Duclos - Acajou et Zirphile, 1744.djvu/12

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y a d’admirable, c’est que j’ai trouvé toutes les matieres épuisées par des gens qui sembloient avoir travaillé avec les mêmes vües que les miennes. Je trouvois des sotises en tout genre, & je me suis vû presque dans la nécessité d’embrasser le raisonnable pour être singulier, de sorte que je ne désespere pas qu’on ne parvienne à trouver la vérité à force d’avoir épuisé les erreurs.

J’avois d’abord eu dessein de faire un morceau contre l’Érudition, pour me donner l’air d’un génie libre, indépendant, fécond par lui même, & qui ne veut rien devoir aux secours étrangers ; mais j’ai remarqué que