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KALÉ
Toi qui viens chaque nuit, ô anxieux amant,
interroger la pierre qui me couvre,
tu ne trouveras pas de réponse à ton doute ;
je te suis, morte, aussi cachée qu’en mon vivant.
N’accuse que toi seul de ces larmes versées ;
pourquoi t’obstines-tu dans ta vaine pensée ?
Si tu tendais l’oreille tu percevrais les voix
que confond en un chœur la troupe des étoiles.
Elles te disent (entends-les) :
Nous répandons sur toi notre lumière,
et tu n’exiges rien de nous
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