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D’un adversaire intransigeant




Admonere voluimus, non mordere ; prodesse non lædere ; consulere moribus hominum, non officere.
Érasme.





La critique la plus plus vive et la plus personnelle m’a été adressée par M. Étienne de Resnes, très riche et très honorable propriétaire, officier de cavalerie démissionnaire, au château de Beaumetz (Pas-de-Calais). C’est à grands coups de sabre, suivant la pittoresque expression de M. Drumont, qu’il découpe menu comme chair à pâté, ma modeste brochure. Pas une ligne, pas une phrase, pas un mot ou une idée qui ne mérite l’anathème et ne sente le fagot. C’est de l’hérésie, c’est du schisme distillé, partout, de la première à la dernière page. Imitons mon impitoyable critique qui me traduit pendant 66 pages devant le tribunal de sa propre opinion, pour chapitrer ce petit livre article par article. En adversaires qui savent ce que l’on se doit de courtoisie, entre personnes combattant pour des idées, négligeons ce qui est purement personnel. Je me rends facilement