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Elle donne à l’hôpital de Genève 150 florins ; à la Bourse française 100 ; à son neveu Jean, fils de Jean-François, 1 000 ; à son autre neveu Théodore, fils du dit Jean-François, 1 000 ; à son filleul, Paul Quetin, 100 ; à son autre filleul, Jean-François Mussard, 100 ; à Jeanne-Françoise Moré, sa filleule, 100 ; à Théodora Rousseau, veuve de Gabriel Bernard, sa cousine, 100 ; à Clermonde Rousseau, veuve d’Antoine Fazy, sa cousine, 100 ; à Marguerite Rousseau, veuve d’Antoine Maudry, sa cousine, 100 ; à Andrienne Sermod, veuve Fol, sa cousine, 100 ; à Jeanne Fol, sa fille, 100. Il ne manque à cette longue liste qu’Isaac, Jean-Jaques et Mme Gonceru.

Cette dame Gonceru est la tante chérie de Jean-Jaques. Avant son mariage, elle partagea la bonne et mauvaise fortune d’Isaac, et elle émigra avec lui à Nyon. Ce fut sans doute l’occasion de son mariage avec un habitant de cette ville. Elle tenait le ménage de son frère, et elle prit soin de son neveu jusqu’à l’âge de dix ans. C’est ce que nous apprend l’auteur des Confessions[1], qui nous raconte assez longuement la vie agréable qu’elle lui faisait. Sa gaieté inaltérable et ses douces chansons lui sont restées en mémoire ; il en cite une qui ne prouve guère en

  1. Confessions, livre 1er .