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Une philosophie
de l’Impressionnisme.


L’Esthétique de Jules Laforgue.


Au poète des Palais nomades,
à Gustave Kahn,
dont Jules Laforgue fut « le
meilleur ami d’art ».


Poète et conteur, Jules Laforgue fut aussi un critique d’art. Disciple de Darwin et de Hartmann, instruit des expériences de Helmholtz, des théories de Chevreul et des recherches de Charles Henry, il tâche dès 1880, au témoignage de Gustave Kahn (Symbolistes et décadents, p. 28), avant donc que de composer ses Complaintes, à justifier, par des arguments empruntés à la philosophie et à la science, les innovations de l’école impressionniste, dont, entre les premiers, il eut le bon goût de priser et le courage de louer les œuvres [1],

  1. En post scriptum à la première lettre que, de Coblentz, il adresse à M. Charles Ephrussi (1er  décembre 1881), il ajoute : " Mes amitiés au Claude Monet que vous savez » (Il s’agit de la Grenouil-