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PREFACE. XV


dans une même phrase et se définissent d’eux-mêmes, grâce à ce rapprochement. [Voy., entre autres, le § 260.]

Nous ne nous sommes pas astreint à définir tous les mots ^crecs, mais seulement les plus usuels, ceux" qui signifient les notions les plus générales, les idées les plus importantes, les sentiments les plus communs. Nous a^ons laissé de côté les termes juridiques, dont le sens est suffisamment précisé dans les manuels d’institutions, et aussi les mots techniques. Nous n’avons fait d’exceptions que pour les termes philosophiques les plus usités dans lexposé des doctrines platonicienne et péripatéticienne. Sans pousser plus avant qu’il ne convenait dans un Traité élémentaire, nous ne pouvions manquer à distinguer, par exemple, είδος et ιδέα Voy. §§391,392’, βούλησις ot προαίρεσις Voy. i :; ; 209. 210 même des formules comme από τύχης et άπό του αυτομά- του (Voy. § 402). C’est encore pour faciliter la lecture de Platon et d’Aristote que nous avons compris dans notre liste les principaux termes de musique [1]. Plusieurs se jisent, en effet, au cours des discussions relatives à I efficacité des modes dans l’éducation des enfants.

Les mots de sens voisin .sont groupés sous des litres, (jui, par nécessité, sont assez agues, ])ar exemple, COURAGE ; CRAINTE ; DÉDAIN et MÉPRIS ; CROIRE et PENSER, (iroupcments et dénominations pourront |)araitre arbitraires. Mais toute disposition, toute rul)ri(pu’ serait j)eut-ètre diseutafile. De ces titres, nous avons dressé une table. Ainsi le lecteur trouvera sans j)eine la suite des mots ([ui r«j)ondent à chaipie idé*e géïK’rale de (|uel(|ue imjiortance. Nîjus avons voulu ])ar là rendre plus facile l’exercice dn thème grec. Mais. comme nous avions surtruil en mic la lecture et l’explication des textes, comme noire dessein était de composer non un lire qui se pût lire de suite, mais un

  1. 1. Pour ces mots-là, nous avons mis à profit les notes de MM. H. Weil et T. Reinach dans leur édition du περί ΛΙουαςχής, (Paris, Leroux, 1900.)