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Page:Dufour - Vers les sommets, 1935.djvu/144

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X

En cette lourde après-midi de la fin d’une semaine dont mille tracasseries l’avaient à demi déprimé, Jules se débattait, par surcroît, devant la solution d’un fâcheux problème qui venait de se poser à lui assez brutalement. Il était tenté de se dire : « De mes amis, délivrez-moi, Seigneur ! » En effet, ses amis, que des restes de scrupules touchant la discipline politique tourmentaient encore, avaient presque exigé de lui qu’il gagnât à sa cause le plus turbulent de tous : Paul Boisclair, l’impitoyable père de la rivale de Mlle Clément. Ils espéraient qu’un tel gain empêcherait l’effritement du parti auquel ils tenaient tant par plus d’une fibre. Ils venaient donc de lui imposer cette amusante tentative.

— S’il vous était possible, monsieur LeBrun, avaient-ils dit, d’un air timide, d’amener Boisclair dans nos rangs, ou simplement de lui faire prendre vis-à-vis de vous une attitude de neutralité absolue, votre campagne se terminerait certainement par une victoire. Sans son concours, ses sympathies ou son