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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/35

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rendait la sérénité à son front. Elle était si touchée de leur tendresse, si heureuse de leur bonheur, qu’elle oubliait auprès d’eux tout ce qui manquait au sien ; jamais elle ne leur avait témoigné autant d’amour : M. de Simiane, en détruisant ses espérances, avait doublé dans son cœur la force du sentiment de l’amour filial. Ce sentiment, le seul qui ne trompe jamais, le seul qui conserve toujours une égale énergie, adoucit les regrets de la marquise. L’étude embellit de nouveau ses loisirs ; son père la guide encore dans ses travaux ; il est maintenant bien plus son ami que son maître ; il ne craint plus de parler trop vivement à son ame par la magique peinture