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savez pas, vous ne saurez jamais tout ce qu’elle a perdu.
M. de Simiane se rendit en diligence au château de la comtesse, pour y remplir l’office douloureux qui lui était confié. Anaïs défendit l’entrée de sa chambre à tout le monde ; la seule Rosine obtint la permission de lui prodiguer des secours. Cette bonne fille devinait les besoins de sa maîtresse ; elle apportait, à la servir, un zèle infatigable, et n’interrompait le lugubre silence qui régnait autour d’elle, que par ses sanglots.