Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/111

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Anaïs s’était levée avec une gaîté charmante ; les souvenirs de la veille lui faisaient trouver le jour plus beau que de coutume. Elle se sentit le besoin d’en aller jouir au-dehors, prit à la hâte un léger déjeûner, et sortit, accompagnée de la comtesse.

M. de Lamerville le sut, et se rendit au lieu indiqué par son valet-de-chambre. Il aborda les dames au moment où elles causaient de lui avec chaleur. La marquise jeta un cri. Il s’excusa de l’avoir surprise, et l’invita, ainsi que sa compagne, à venir visiter un petit bois qui n’était pas éloigné. Elles y consentirent. Elles s’y promenaient depuis environ une heure, et se préparaient à le quitter, quand