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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/125

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yeux se mouillèrent de douces larmes. Cette lecture aurait-elle réveillé en vous des souvenirs trop tendres, lui demanda M. de Lamerville avec inquiétude ? — Non, répliqua-t-elle, mon émotion ne naît que du charme de cet instant. Il est céleste, prononça M. de Lamerville, d’une voix passionnée ; les délices décrites par Milton n’approchaient pas des pures voluptés qui pénètrent mon ame. Vraiment, dit la comtesse en riant, je ne suis pas étonnée que les poëtes cherchent l’ombrage, il est favorable à l’enthousiasme.

Le concierge vint avertir que le dîner était prêt. On se mit en chemin pour rejoindre la mai-