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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/142

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rement. — Eh ! que savez-vous, reprit le vieillard avec feu, que savez-vous si ce noble tort que vous lui reprochez, ne l’a point préservée de torts plus condamnables ? Que savez-vous s’il n’est pas le principe de ses éminentes vertus ? — Connaîtriez-vous madame de Simiane, demanda madame de Saint-Elme avec vivacité, au vieillard. — Je n’ai point cet honneur, mais je sais des traits d’elle qui me la font chérir. Son ame, d’ailleurs, se révèle dans ses écrits. C’est risquer beaucoup que de juger quelqu’un sur ses écrits, observa un partisan de Lavater ; quant à moi, je n’en crois que la figure. On assure que celle de madame de Simiane est des plus séduisantes, dit le jeune