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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/198

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travaux brillans pour me livrer sans distraction à l’exercice de modestes vertus. Si tu vivais, ô mon père ! tu applaudirais à ma conduite : la vénération que tu avais pour ta Virginie m’en assure. Chercher à me rendre aussi parfaite qu’elle le fut n’est-ce pas t’honorer davantage que je ne l’ai fait encore ? Et que sont d’ailleurs les palmes que je pouvais cueillir, auprès des lauriers qui parent le noble front de celui que je vais prendre pour époux. Ces lauriers seront désormais les miens ; vois ta fille s’en embellir. Mon père, permets-moi d’être heureuse ; daigne, du haut des cieux, bénir tes deux enfans. — Oui, mon père, bénis-nous,