dins si connus sous le nom de jardins anglais, bien que cependant ils nous viennent certainement de Dufresny et non de l’Angleterre. Cette faveur du roi mit Dufresny en évidence, comme jardinier à la mode et il fit même concurrence à Le Nôtre qui avait le goût plus sérieux, plus sévère, et par conséquent plus froid. Le roi avait donné à Dufresny un terrain dans le bois de Vincennes, lequel terrain devint son champ d’études et d’exploitations. On venait admirer la disposition habile du jardin qu’il dessina en cet endroit et qui fut bientôt l’objet de la promenade des curieux, et momentanément la cause d’une sorte de popularité et de fortune dont jouit Dufresny dans cette première phase de sa vie si accidentée.
Il se maria donc le 9 février 1682, grâce à une petite dot que lui donna le roi. On ne connaît guère sa première femme, qui se nommait Catherine Perdreau. Voisenon assure qu’elle était à son
